Sofia - Jour 4 - Balade en forêt

Ce matin réveil avec en fond sonore le bruit du torrent qui coule en bas de la vallée et toujours cette superbe vue sur le monastère depuis la fenêtre de notre chambre...


Nous sommes toujours en plein cœur de la montagne de Rila, avec un ciel qui ne promet rien de bon... et une douche à l'eau froide (suite à une panne d'eau chaude dans tout l'hôtel). Mais il en faut plus pour nous décourager, et après un petit déjeuner continental à l'unique restaurant du coin, nous retournons vers le monastère où les touristes commencent déjà à arriver. Avec la pluie c'est moins beau, mais on n'est pas revenu pour ça...


Nous comptons bien visiter ce que nous n'avons pas pu faire la veille, faute de temps. A commencer par le musée d'Histoire du monastère, qui contient tous les trésors religieux et les riches cadeaux offerts par les fidèles. Les photos sont interdites mais le musée est très intéressant, surtout pour comprendre l'importance que ce monastère avait pour le pays. Il a notamment permis à l'école et aux sciences de se développer. Le clou du musée est une croix en bois sculptée datant de 1802 où des scènes bibliques sont sculptées en tout petit à l'intérieur de la croix. La précision est incroyable. Il parait que le moine sculpteur aurait mis 12 ans à sculpter la croix et qu'il en serait devenu aveugle.

 (photo récupérée ici)

Autre endroit à visiter: la chambre 171. Une chambre témoin qui permet de montrer la cellule type d'un moine. C'est finalement assez spacieux et bien meublé, vous ne trouvez pas? Il y a même une cuisine aménagée...


La visite se poursuit par les parties communes: cuisines, le moulin à farine, l'immense four et les gros chaudrons... ils devaient être un sacré nombre les moines à l'époque! Maintenant il n'en reste plus qu'une dizaine qui sont là principalement pour accueillir les touristes et les fidèles...

Voilà pour le monastère! Au départ nous avions prévu d'aller faire une petite randonnée en forêt pour visiter la grotte où Saint jean de Rila s'était réfugié en ermite, avant d'être sommé par les fidèles d'abandonner le lieu pour fonder le monastère. Avec cette pluie moi j'aurais bien abandonné... mais ce serait sans compter sur Florence qui, parapluie en main, est déjà loin devant.


Normalement il y a un petit chemin qui coupe à travers bois, mais avec la pluie le terrain est trop glissant et nous devrons longer la route pendant 4km pour accéder au parking du lieu de pélerinage. 1h de marche plus tard la pluie s'arrête enfin pour nous laisser escalader les quelques mètres qui mènent à la grotte...


L'entrée de la grotte est dissimulée derrière la petite église. C'est vraiment tout petit et humide et on se demande comment Saint Jean a pu vivre là. Il y a juste une petite bougie devant l'effigie du saint mais on n'y voit même pas où on met les pieds. Il y a une échelle et un trou à travers lequel il faut tenter de passer: celui qui réussi est absout de tous ses pêchers. Je passe le test haut la main (j'ai bien fait de pas trop me goinfrer au petit déj)!


Un peu plus loin il y a le mur de pierre dans les interstices duquel les fidèles mettent un papier avec un vœux. Je me demande bien quel est le vœu que Florence a écrit sur son papier...


Bon! Faut pas traîner! Notre bus est dans pas longtemps. Il va falloir nous dépêcher si on ne veut pas le rater! Et bien sûr il recommence à pleuvoir! On se dépêche un peu... Même pas le temps de manger et nous voilà dans ce bus qui nous ramène à Sofia. Ne me demandez rien sur le voyage, j'ai dormi tout le long!
2h plus tard, voilà Ovcha Kupel et son tramway, et revoilà notre chambre dans notre auberge de jeunesse préférée. 
Et puis après quelque courses, la journée se termine par un restaurant dont seuls les bulgares ont le secret... C'est quand même bon la cuisine bulgare, mais pourquoi il n'y a pas de restaurant de spécialités bulgares à Paris?


Hôtel:

 
Chambre 171:

 

Cuisines:


Grotte Saint Jean de Rila:

 

Voyage retour:


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